Publié dans Politique

Nouveau Gouvernement - Tests et prestation de serment pour les prochains ministres 

Publié le jeudi, 04 janvier 2024

La transparence, l’intégrité et la compétence. Tels sont les critères jugés essentiels par le Président de la République pour intégrer le prochain Gouvernement. 

Dans son allocution hier à Iavoloha, le Président de la République a en effet également touché mot de la formation du prochain Gouvernement. Il a ainsi annoncé le lancement imminent du processus de nomination des ministres. Cette étape débutera ce vendredi avec le Premier ministre à la tête de la sélection des futurs membres du Gouvernement. Durant son bref discours, le Chef de l’Etat a souligné l’ampleur des responsabilités qui pèsent sur les épaules des ministres à venir. Il a donc insisté sur la nécessité de choisir des individus prêts à travailler ardemment pour le peuple, motivés par l’intérêt supérieur du pays et de la majorité.

Ainsi donc, la rigueur sera de mise dans le processus de sélection. Les prétendants subiront des enquêtes approfondies et des tests pour évaluer leur compétence et leur capacité à occuper les postes qu’ils convoitent, affirme Andry Rajoelina. Le Président a souligné l’importance de disposer de personnes compétentes, capables de travailler efficacement et qui ne craignent pas d’être évaluées.

La mesure phare de cette nouvelle procédure est la prestation de serment des ministres devant la population. A travers cet engagement, les ministres s’engageront à travailler avec justice et intégrité. En cas de non-accomplissement de leurs fonctions, ils promettront de quitter leurs postes. Une manière pour eux de démontrer leur dévouement envers la nation.

Le Président est convaincu que cette démarche dissuadera la majorité des candidats. Il a également averti que la corruption ne sera pas tolérée, avec des sanctions sévères prévues pour ceux qui enfreindraient cette règle pendant son mandat.

Le Président a réaffirmé sa politique de tolérance zéro envers la corruption, soulignant que les responsables doivent être des modèles pour la société et ne doivent en aucun cas abuser de leur pouvoir.

Néanmoins, un appel a été lancé à tous ceux qui aspirent à servir le pays, répondant aux critères de compétence technique, morale et politique. Les intéressés sont invités à soumettre leurs curriculum vitae à la Primature, avec une copie adressée à la présidence à Ambohitsorohitra. Un service spécial sera mis en place pour superviser la sélection et les tests des prétendants aux postes ministériels. 

 

L.A.

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Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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